Le SDIS de la Moselle contribue avec les 725 communes du territoire, les 22 établissements de coopération intercommunale (EPCI) et de nombreux partenaires à la recherche et au développement de projets innovants : coopérations universitaires, européennes, transfrontalières…
Grâce à l’expertise de ses personnels, le SDIS est ainsi associé à des projets industriels. Les jeunes qui bénéficient d’une immersion au sein de l’établissement (étudiants, stagiaires, sapeurs-pompiers volontaires) lui apportent leur vision extérieure et innovante. Enfin, le SDIS de la Moselle développe la coopération transfrontalière et européenne en participant à de nombreux projets novateurs aux côtés de la Grande Région.
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Rendre l’Europe du Nord-Ouest résiliente face à la multiplication des crues soudaines extrêmes.
L’Europe du Nord-Ouest (ENO) est confrontée à un nombre croissant de crues soudaines dues au changement climatique. De tels événements extrêmes – par exemple en juillet 2021 en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, en France, en Irlande et en Suisse – sont associés à des morts, des pertes et des dégâts considérables.
Les zones à risque dans l’ENO sont les zones urbaines, les polders et les vallées escarpées. Étant donné que les contraintes existantes en matière d’utilisation des terres limitent le recours aux mesures conventionnelles de protection contre les inondations, de nouvelles approches pour gérer les risques liés aux crues soudaines pluviales et fluviales sont nécessaires. L’objectif est de rendre l’ENO plus résilient aux crues soudaines extrêmes. À la fin du projet, les organismes responsables de la gestion des inondations et les habitants de 7 zones à risque (DE/zone Emscher-Lippe, NL/Limbourg et Hollande du Nord, BE/Wallonie et Flandre, Irlande, FR/Moselle), qui ne sont actuellement pas pleinement conscients ou préparés, seront habilités à évaluer leur vulnérabilité, à renforcer leur résilience et à réduire collectivement et individuellement les risques et à mieux agir en cas de crues soudaines extrêmes.
Nous, partenaires, pensons que des crues soudaines extrêmes dans les régions de l’ENO sont inévitables et que toutes les parties concernées dans les territoires touchés doivent donc s’y préparer. Une approche transnationale est nécessaire pour transférer les connaissances des régions affectées vers les régions de l’ENO jusqu’ici épargnées, pour valider des modèles avec des modèles territoriaux distincts et pour planifier des réponses d’urgence transnationales.
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